Comme pour certaines affections organiques, les traitements médicamenteux peuvent durer un temps, le temps de la récupération, notamment après des traumatismes externes mais également, des épisodes traumatisants vécus de l’intérieur secondaires à des facteurs de vulnérabilité ou de fragilités temporaires.
D’autres patients devront être aidés à plus long terme, sinon à vie par ces substances psychotropes. Le devoir de tous les soignants sera de veiller à la durée du traitement, aux doses cumulées au fil des mois et des années ainsi qu’au au shopping médicamenteux de certains patients.
Il est important que les prescripteurs non-psychiatres possèdent une information précise sur les psychotropes et leur indications thérapeutiques car ils sont aussi amenés à les prescrire et à surveiller la compliance de leurs patients.
Les psychothérapeutes et les psychanalystes non-médecins reçoivent ces mêmes patients, souvent au long court. S’informer et reconnaître le type de substances que prennent leurs patients apparait essentiel. Car il va de soi que ces médications influent sur leur degré de conscience, sur leur niveau d’anxiété et d’humeur, ce qui pourrait interférer avec le contenu, l’intensité des échanges verbaux ainsi que sur l’évolution favorable ou défavorable du traitement psychothérapeutique.
Cela demande une vigilance, une pleine conscience de ce que vit notre patient. A-t-il toujours besoin de cette ou ces thérapeutiques psychotropes ? Pourrait-on le soulager et éviter ainsi les effets secondaires non négligeables sur le plan psychique et métabolique. Pris par l’habitude, par la fatigue et la routine, nous pourrions laisser certaines personnes dans leur statut de malade psychiatrique d’autant plus que ces substances diminuent leur propre vigilance, leur conscience et rabotent leurs émotions.
Partie I – Les psychotropes
Partie II – Traitement pharmacologique de troubles psychiques spécifiques
Valérie SARMOUK ALGRAIN(*VSA)
Psychiatre, Psychothérapeute, maître praticien en hypnose et coordinatrice du centre d’hypnose médicale au CHM. Avec son époux, Olaf, ils ont élaboré le concept d’Auto-hypnose Active et continuent d’enseigner l’hypnose et l’auto-hypnose active.
Les participants des groupes ETAP, les psychothérapeutes, les psychopraticiens, les psychologues, les professionnels de la relation d’aide psychologique.
Si le stagiaire suit le cursus de formation de psychopraticien, il est nécessaire que celui-ci soit au minimum en groupe ETAP 1 pour s’inscrire à cette formation.
Action d’adaptation et de développement des compétences. Action d’acquisition, d’entretien ou de perfectionnement des connaissances.
Au choix, selon le formateur (Correction d’exercices théoriques ou pratiques ; Evaluation d’une mise en situation / jeu de rôle ; QCM ; etc.).
Feuilles de présence émargées. Attestation de fin de formation.
Apports théoriques, exercices pratiques et théoriques, jeux de rôles, échanges ou débats en grand et sous-groupe..
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