Les troubles alimentaires se manifestent par un ensemble d’attitudes inhabituelles ou de comportements dysfonctionnels face à la nourriture, au corps, à la santé, et aux autres personnes.
Bien souvent, ils sont néanmoins l’expression d’un mal-être qui dépasse de loin la simple volonté de maigrir ou la difficulté de construire son rapport à la nourriture.
Signes d’une souffrance réelle, qui s’exprime principalement dans la relation à la nourriture, les troubles du comportement alimentaire sont aussi liés à un manque de confiance en soi, un manque d’estime de soi, un « sois parfait » excessif, un besoin de contrôle et de maitrise ainsi que des difficultés à dire non. Considérés parfois comme une addiction, caractérisée par une grande intensité, l’urgence du besoin de satisfaction et l’impossibilité de s’y soustraire, cette dépendance révèle une souffrance intrapsychique profonde.
Tantôt considérés comme exclusivement liés au contexte environnemental ou familial, tantôt comme une conversion hystérique, un substitut suicidaire, un trouble obsessionnel compulsif, ou un phénomène d’addiction, les troubles alimentaires seront traités de façon différente et complémentaire en fonction de ces différents points de vue.
L’A.T. est particulièrement riche pour étayer la compréhension de ces processus au fil de la croissance.
Après quelques rappels dans le domaine de la psychogenèse et des neurosciences, nous analyserons ensemble les processus internes et externes généraux des Troubles des conduites alimentaires, ainsi que les facteurs prédisposants, déclenchants ou pérennisant à l’œuvre dans ces problématiques.
Nous aborderons ensuite sous différents points de vue et de manière plus précise l’anorexie, la boulimie, l’hyperphagie, l’orthorexie nerveuse, les troubles alimentaires des nourrissons ainsi que les différents types de chirurgies bariatriques.
Une attention particulière sera posée sur la posture du thérapeute et les aspects transférentiels et contre-transférentiels spécifiques à chacun de ces troubles.
Sophie Debauche (*SD)Psychologue clinicienne, CTA et PTSTA/P, certifiée par l’EATA, Titulaire du CEP (Certificat Européen de Psychothérapie), Psychopraticienne en E.M.D.R. et en P.N.L., Superviseure agréée en Gestalt-thérapie (E.P.G.), formée en Psychothérapie sensoi-motrice (Pat Ogden), en accompagnement professionnel du deuil, animatrice Balint et co-rédactrice de la Revue Balint Belge.
Formatrice et superviseure à l’I.F.T.S. (Institut de formation et de thérapie pour soignants), dans le troisième cycle du Certificat de Psychothérapeute Humaniste et Expérientiel (C.P.H.E.) à la Haute Ecole Léonard De Vinci, au Centre Thérapeutique de Luttre et à l’I.A.T.
Les participants des groupes ETAP, les psychothérapeutes, les psychopraticiens, les psychologues, les professionnels de la relation d’aide psychologique.
Si le stagiaire suit le cursus de formation de psychopraticien, il est nécessaire que celui-ci soit au minimum en groupe ETAP 1 pour s’inscrire à cette formation.
Action d’adaptation et de développement des compétences. Action d’acquisition, d’entretien ou de perfectionnement des connaissances.
Au choix, selon le formateur (Correction d’exercices théoriques ou pratiques ; Evaluation d’une mise en situation / jeu de rôle ; QCM ; etc.).
Feuilles de présence émargées. Attestation de fin de formation.
Apports théoriques, exercices pratiques et théoriques, jeux de rôles, échanges ou débats en grand et sous-groupe.
IAT Lille
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